La flore
Dans cet espace vert préservé, une grande diversité de plantes ont pu croître librement de sorte que durant les années 1997 et 1998, le botaniste Jean-Paul Bernard y a inventorié une flore de plus de 600 espèces, incluant celles qui ont été plantées par la Ville. On y trouve des dizaines d’arbres et d’arbustes fruitiers (amélanchiers, cerisiers, gadelliers, noisetiers…) et plusieurs centaines de plantes herbacées. Certaines de ces plantes figurent sur la liste des espèces «susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables» du ministère du Développement durable, de l’Environnement des Parcs et de la Lutte contre les changements climatiques comme le carex faux-rubanier, le caryer ovale, le chêne bicolore et la cardamine. De plus, la Ville y a introduit des espèces rares comme l’aubépine ergot-de-coq, le micocoulier occidental et le noyer cendré. Finalement, il faut mentionner les plantes de sous-bois à croissance lente qui sont vulnérables à la cueillette ou au broutement comme la matteuccie fougère-à-l’autruche, la sanguinaire du Canada et le trille blanc. La richesse en végétation du Parc régional, ainsi que la présence de marécages, l’aménagement des trois lacs et la revitalisation du “marais” ont favorisé la venue d’une faune surprenante.